La première femme en poste

Un titre ne fait pas de vous un leader, et vous n'avez pas besoin d'un titre pour être un bon leader. Le leadership consiste à exercer une influence positive sur les gens afin de susciter l'action et de motiver l'innovation", explique Jennifer Ramos, qui a récemment été nommée directrice du secteur d'activité Pièces et services chez Sandvik Mining and Rock Solutions Andean and Southcone.

Elle parle en connaissance de cause. Pendant cinq ans, Jennifer Ramos a été responsable des pièces détachées chez Sandvik Mining and Rock Solutions au Pérou. Lorsqu'elle s'est sentie prête à relever un nouveau défi professionnel, l'occasion s'est présentée de déménager à Santiago, au Chili, en mai 2023. Deux mois plus tard, elle s'est vu proposer le poste de responsable de secteur d'activité.

Leadership et responsabilisation

"Les pièces de rechange et les services constituent un domaine stratégique pour l'entreprise. En outre, je suis la première femme à occuper ce poste", explique-t-elle en soulignant que cela signifie qu'elle est examinée sous plusieurs angles : "Être la première femme est toujours un défi. C'est comme si j'avais davantage besoin de démontrer mes connaissances et mon leadership, mais c'est un défi dont je suis fière."

Avec plus de 800 employés répartis dans un vaste réseau d'ateliers et de services sur le terrain en Argentine, au Chili, en Colombie et au Pérou, il est impossible pour Mme Ramos d'être partout et elle laisse à d'autres le soin de comprendre le fonctionnement de chaque machine. D'autres compétences lui sont nécessaires pour que les équipements fonctionnent en toute sécurité et à leur plein potentiel.

"Mon travail consiste à responsabiliser mes collègues et à leur donner confiance pour qu'ils prennent leurs propres décisions", explique Mme Ramos. "Il est très important que les équipes que nous formons soient bien équilibrées et se soutiennent mutuellement, car le succès de l'un est le succès de tous les membres de l'équipe."

Le déménagement au Chili étant très récent, elle n'a pas eu le temps de s'installer dans son nouveau pays, mais elle s'est bien adaptée à un travail qu'elle adore.

"C'est un travail où l'on ne s'ennuie jamais. J'ai l'occasion d'élargir mes capacités et d'entraîner ma résilience, car j'ai constamment l'occasion de résoudre des problèmes différents, parfois plusieurs fois par jour", dit-elle.

Développement personnel et mentorat

Diriger d'autres personnes est un processus d'apprentissage constant et continu et, comme d'autres, Mme Ramos doit travailler sur ses compétences en matière de leadership. Depuis qu'elle a pris ses nouvelles fonctions, elle a ressenti le besoin croissant d'améliorer sa tolérance à la frustration. Elle souhaite également améliorer sa résilience, c'est-à-dire avoir la flexibilité nécessaire pour faire face aux défis auxquels elle est confrontée dans son travail quotidien et en tirer parti.

Pour ce faire, elle s'appuie principalement sur les entretiens réguliers qu'elle a avec son mentor, une femme qui travaille également dans l'industrie minière, mais pour une autre entreprise et dans une autre partie du monde. Les séances de mentorat l'ont aidée à réaliser que la plupart des défis auxquels elle est confrontée sont les mêmes, quel que soit l'endroit du monde où l'on travaille.

"Je dis toujours qu'il est important de créer un climat de confiance et avec mon mentor, je ressens cette confiance. Je peux parler de tout. Je peux partager mes sentiments, mes doutes sur la gestion de ce nouveau poste, sur la manière de répondre aux attentes de tout le monde, sur tout.

En retour, son mentor partage ses histoires et son expérience.

Créer une culture de confiance et d'épanouissement au travail

"Elle est très empathique et ces entretiens m'ont aidée à comprendre que mes sentiments sont normaux et qu'ils font naturellement partie du processus de développement", explique Mme Ramos, qui s'efforce toujours d'accompagner les autres de la même manière : "Il n'est pas toujours facile de s'empêcher de proposer une solution lorsque quelqu'un vient me voir avec un problème, surtout si l'on manque de temps, mais j'y travaille."

La réponse idéale devrait être d'interroger son collègue sur sa propre solution au problème ou de poser les questions nécessaires à l'émergence d'une solution.

"Ensuite, c'est à moi de m'assurer que les initiatives visant à résoudre le problème sont mises en œuvre", dit-elle.

Pour créer une bonne relation de travail, il est essentiel de disposer d'un retour d'information pertinent.